A - Pour les transportés
Les catégories furent fixées par la circulaire du gouvernement de la Guyane du 24/12/1856 et appliquée aux femmes dès leur arrivée en 1860
Transportés de 1° catégorie désignation officielle des condamnés aux travaux forcés
Transportés de 2° catégorie désignation officielle des condamnés à la réclusion
Transportés de 3° catégorie
1° section désignation officielle de repris de justice en rupture de ban
2° section désignation officielle des affiliés aux sociétés secrètes
Transportés de 4° catégorie
1° section désignation officielle des libérés tenu de résider dans la colonie
2° section désignation officielle des libérés non astreints à la résidence
À ces catégories s’ajoutèrent avec le décret du 18 juin 1880 - 5 classes
Les 5° et 4° classes ou le bagnard ne touchait pas de salaire et effectuait les travaux les plus durs.
La carrière du forçat évoluait jusqu’à la première classe ou le condamné pouvait se voir attribuer la concession d'un terrain
B - pour les réclusionnaires
Placé entre les travaux forcés et l'emprisonnement cette peine ne pouvait être prononcée pour plus de 10 ans
C - pour les Relégués
La relégation consistait en l'internement perpétuel sur les territoires des colonies. Furent envoyés au bagne les multirécidivistes les vagabonds des mendiants coupables de plusieurs délits le plus souvent de vol commis en moins de 10 ans sans espoir de retour ils étaient relégués non pour coloniser et peuplé mais surtout pour débarrasser la métropole. La peine de prison (et non de travaux forcés) ne pouvait dépasser 5 ans.
2 catégories seulement
La relégation collective ou le condamné était enfermé dans les dépôts
La relégation individuelle où assigné à résidence dans la colonie le relégué vivait de son travail et jouissait d'une relative liberté
D - pour les Déportés
Condamnation au bagne pour des raisons politiques la déportation la plus célèbre fut celle des communards envoyé en Nouvelle-Calédonie de 1872 à 1880
On y trouve 3 catégories
Les déportées dans une enceinte fortifiée
Les déportées simples
Les condamnées aux Travaux forcés